On a oublié d'où l’on émane
Obnubilé par notre nature profonde
Notre espèce est mégalomane
Noblaillon des extases rubicondes
Enfants d'étoiles prométhéennes nous sommes
Vivant dans une réalité tronquée
Enfantant des métronomes
Vibrant aux rythmes disloqués
Univers de 13 milliards d’années
Une seule surface est notre demeure
Foyers d’étoiles et de planètes par milliers
Fonctionnant en harmonie cristallisée
Se cannibalisant pour l’essence du puissant
Depuis son existence élégie
S’animant à des plaisirs détruisant
Désolant leurs domiciles au prix de néfastes envies
Damnant mon âme empourprée
De lancer cette douce mélopée rubescente
Dans un monde mécanique aux rouages déboîtés
Dessalant ainsi ma conscience incandescente
Un dernier hurlement cédé à l’océan
Par les travers de mon esprit amarante
Pour que mon corps sombre dans les abysses d’antan
Unifiant ainsi mes enveloppes tournoyantes
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