Au Début...


L'écriture est mon exutoire et l'expression de mon esprit.


Je posterai ici tous mes textes, des plus anciens, ceux avec qui j'ai commencé à écrire, à ceux qui actuellement me servent de moyens de transmettre ma philosophie ainsi que mes pensées les plus profondes sur notre monde et sur notre race, la race humaine.


J'espère que mes lignes, mes rimes vous fassent comprendre ma vision du monde, de la vie.


Profitez du voyage




samedi 12 janvier 2013

L'or philosophal (Le 28 juin 2012)


Subsistant dans une planète d’aliénée
Je vociférai mon désir de trépasser.

Et dans un dernier souffle de vie
Je dis :

« Vivant dans un monde aux gens amblyopes
Souffrant d’être pour eux qu’une incompréhension syncope 
N’acquérant d’eux que de maudits chrysocales
S’évertuant de me le faire passer pour l’or du savoir philosophal ! 

Maintenant je souhaite disparaître
De cette maudite planète !»

Une voix cristalline me répondit
Dans la douceur brillante de la nuit
Son envie de se retirer
Du champ de cette réalité :

« J’existe bien avant la grande illumination
Ayant été la muse des milliers d’humains.

Maintenant, il m’est temps de quitter cette localisation
Qui trépassera malgré la puissance de mes mains. 

Seras-tu l’unique qui m’accompagnera 
A travers monts et chemins ?
Seras-tu le dernier qui me comprendra 
Par-dessus le fil du destin ? 
Seras-tu le premier qui s’essayera 
A transformer son existence d’humain ? »

Chevelure cuivrée et yeux azurés
C’était la déité du savoir qui me fixait avec ambiguïté

Nous partîmes donc provisions à la main
Traversant la civilisation psychosée des humains
Narrant nos misérables destins
Nous consolant sous des draps purpurins.

Partant pour un trajet marginal
Laissant derrière nous leur savoir acéphale
Pour poursuivre notre recherche de l’or philosophal :

À travers le temps et l’espace abyssale
Dans un univers encéphale
Aux facettes liminales

See You Space Cowboy... (Le 11 janvier 2012)


La bleuté infinie m’emporte 
Dans une dernière expiration, je disparais
Larmoyant d’aucune sorte
Dansant patiemment autour de mon corps, je me satisfais

Même à travers ce que la vie m’a fait endurer
Je m’envole dans ce ciel au mille saphir
Mêlant fantaisie et folie de Cassiopée  
Jeûnant de songe et de déplaisir  

Bien que le tempo du temps me fasse frémir 
Je me disperse au rythme d’un jazz puissant
Pour traverser cet empyrée de plaisir
Pour atteindre cet univers languissant 

Comme la fumée d’un cigare 
Je me dissipe, consumé par ce puissant vent au rythme endiablé 
Et me désempare, au son de ce Jazz, cette mélodie vivipare




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Un hommage personnel à la musique "The Real Folk Blues" et à la série "Cowboy Bebop"

Le rythme de la guerre (Le 04 janvier 2012)


Triste réalité qu’est notre race
Désenlaçant la vie de leur corps cette vie fugace
Tuant ses frères dans un ballet métallique 
Damnant ceux d’en face d’une haine archaïque 

Machine formant des projectiles pernicieux 
Instrument de musique de cet orchestre calamiteux
Maelström machiavélique tachant la terre d’un vermeil malicieux
Insolence de ces instruments miséreux !

Devenue des simples pions géants 
Pourprin est la couleur de leur orgueil 
Pourrissant leur planète de patins sanguinolents
Despotique est l’instinct les amenant dans leur cercueil 
Diabolisant ses frères euphoriquement 
Pourfendant leur race dans un accueil diffamant

Lie de la terre 
Finalement est l’humain
Limogeant notre bon sens pour la guerre
Fissurant notre âme pour un avenir incertain

Quand j’avancerai un jour contre mon gré l’arme à la main
Éliminant mon espèce avec chagrin
Dépeçant ainsi mon être dans ce triste dessein
Que les Psychopompes viennent me chercher un mouchoir à la main !

Une bruyante mélopée (Le 16 novembre 2011)


On a oublié d'où l’on émane
Obnubilé par notre nature profonde
Notre espèce est mégalomane
Noblaillon des extases rubicondes

Enfants d'étoiles prométhéennes nous sommes
Vivant dans une réalité tronquée
Enfantant des métronomes
Vibrant aux rythmes disloqués

Univers de 13 milliards d’années
Une seule surface est notre demeure
Foyers d’étoiles et de planètes par milliers
Fonctionnant en harmonie cristallisée

Se cannibalisant pour l’essence du puissant
Depuis son existence élégie
S’animant à des plaisirs détruisant
Désolant leurs domiciles au prix de néfastes envies 

Damnant mon âme empourprée
De lancer cette douce mélopée rubescente
Dans un monde mécanique aux rouages déboîtés
Dessalant ainsi ma conscience incandescente

Un dernier hurlement cédé à l’océan
Par les travers de mon esprit amarante 
Pour que mon corps sombre dans les abysses d’antan
Unifiant ainsi mes enveloppes tournoyantes

La mystérieuse forêt (Le 11 mai 2011)


Marchant à travers la forêt ésotérique
Passant par les ponts et monts 
Cherchant désespérément l’inspiration 
Une kyrielle de pensées inutiles me hantant comme des démons 
Je suis dans la déréliction.

Mais traversant la mystérieuse étendue boisée
Pour m’abandonner dans ces lieux comme un esprit follet 

Je la vis

Douce chevelure vert mélèze et peau d’ambroisie
D’un regard vert de chêne millénaire
Une jeune nymphe dansant avec volupté
Parmi les antiques arbres de la forêt hantée 

Venant vers moi avec grâce et félicitée
Pour me toucher avec ardeur
Devenant le commodore de mon être, elle m’embrassa avec fugue et passion 

Fruit des bois et goût de pêche
Telles étaient ses lèvres
Lisse comme le marbre et doux comme de la soie
Telle était sa peau

Succombant à ses désirs
Succombant à une folie

Dans cette escroquerie à peine voilée, 
je me laissai damner dans cette forêt à l'étrange beauté.

Folie Vermillon (Le 03 mai 2011)



Traversant la réalité, 
mon âme s’entre-déchire dans le chaos de mon esprit s’effritant ainsi dans les abysses infinis

Comme les vampires imaginaires, 
je bois le sang de l’incompréhension

Dans la douleur tiraillant mon être, 
je jouis d’un plaisir noirci

Tentant de résister à cette exultation inédite,
mon esprit se bat comme un mirmillon

Dans ce chaos, une femme me tend la main dans cette démence injurieuse

D’un sourire malveillant, répétant, 
elle me murmure ces paroles
« Rouge et doux »

Répétant incessamment ses mots inexpiables
Mon esprit s’effrite d’un rouge délicieux

Vouant un aveugle culte à ce plaisir noblaillon
Buvant doucement le sang de l’incompréhension
Je tends la main vers cette silencieuse exultation, 
sombrant ainsi dans la démence de mon esprit vermillon.