Marchant à travers la forêt ésotérique
Passant par les ponts et monts
Cherchant désespérément l’inspiration
Une kyrielle de pensées inutiles me hantant comme des démons
Je suis dans la déréliction.
Mais traversant la mystérieuse étendue boisée
Pour m’abandonner dans ces lieux comme un esprit follet
Je la vis
Douce chevelure vert mélèze et peau d’ambroisie
D’un regard vert de chêne millénaire
Une jeune nymphe dansant avec volupté
Parmi les antiques arbres de la forêt hantée
Venant vers moi avec grâce et félicitée
Pour me toucher avec ardeur
Devenant le commodore de mon être, elle m’embrassa avec fugue et passion
Fruit des bois et goût de pêche
Telles étaient ses lèvres
Lisse comme le marbre et doux comme de la soie
Telle était sa peau
Succombant à ses désirs
Succombant à une folie
Dans cette escroquerie à peine voilée,
je me laissai damner dans cette forêt à l'étrange beauté.
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