Subsistant dans une planète d’aliénée
Je vociférai mon désir de trépasser.
Et dans un dernier souffle de vie
Je dis :
« Vivant dans un monde aux gens amblyopes
Souffrant d’être pour eux qu’une incompréhension syncope
N’acquérant d’eux que de maudits chrysocales
S’évertuant de me le faire passer pour l’or du savoir philosophal !
Maintenant je souhaite disparaître
De cette maudite planète !»
Une voix cristalline me répondit
Dans la douceur brillante de la nuit
Son envie de se retirer
Du champ de cette réalité :
« J’existe bien avant la grande illumination
Ayant été la muse des milliers d’humains.
Maintenant, il m’est temps de quitter cette localisation
Qui trépassera malgré la puissance de mes mains.
Seras-tu l’unique qui m’accompagnera
A travers monts et chemins ?
Seras-tu le dernier qui me comprendra
Par-dessus le fil du destin ?
Seras-tu le premier qui s’essayera
A transformer son existence d’humain ? »
Chevelure cuivrée et yeux azurés
C’était la déité du savoir qui me fixait avec ambiguïté
Nous partîmes donc provisions à la main
Traversant la civilisation psychosée des humains
Narrant nos misérables destins
Nous consolant sous des draps purpurins.
Partant pour un trajet marginal
Laissant derrière nous leur savoir acéphale
Pour poursuivre notre recherche de l’or philosophal :
À travers le temps et l’espace abyssale
Dans un univers encéphale
Aux facettes liminales
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